• La protection des données de l'association :

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  • Que faire face à un Manipulateur Pervers Narcissique ?  

    Vie associative : que faire face à un MPN ?

    Le(a) manipulateur(trice) pervers(e) narcissique dans le milieu associatif :

     

    Chacun a rencontré au moins une fois dans sa vie ce genre d’individu, c’est un « comédien-né » très bien intégré socialement et qui avance masqué  derrière une apparente simplicité. 

    Des pions au service de ses ambitions, voilà ce que vous êtes pour cet esprit calculateur. Une telle personne est d’autant plus dangereuse qu’elle se cache sous un abord avenant. On dirait que le dicton «les apparences sont trompeuses» a été inventé pour elle. Séduisant, ouvert et jouant habilement sur l’affectif, le manipulateur pervers endort votre vigilance. Il n’a qu’une préoccupation en tête : lui-même. Et un unique objectif : la conquête du pouvoir.

     

    Que faire face à un MPN ?

     

    Son mode opératoire : 

     

    La mise en place de stratégies subtiles, dont le principal pilier est l’utilisation des autres pour réaliser ses ambitions.

     

    Dans quelle proportion sévit-il en association ?

     

    Difficile à dire car peu de dirigeants osent s’exprimer. D’autant qu’il a fallu attendre les années 1990, et les progrès de la psychosociologie des organisations, pour que les chercheurs se penchent sur le cas des «leaders dysfonctionnels» et en caractérisent les différentes faces noires. A côté des figures du narcissique ou de l’imposteur, le manipulateur occupe une place particulière dans cette galerie de portraits.

     

    Une démarche froide :

     

    Que faire face à un MPN ?

     

     

    En soi, la manipulation n’a rien de répréhensible : chacun peut chercher, à un moment donné, à influencer autrui pour atteindre un objectif. Mais chez certaines personnalités, ce comportement peut se transformer en démarche systématique et déviante.  

    Le manipulateur s’avère d’autant plus toxique en association qu’il est difficilement repérable. On se méfie peu de cet individu charmant de prime abord, qui se montre à l’écoute et fait preuve d’un esprit de coopération. Cependant, sa manière de procéder présente des caractéristiques qui permettront au final de le confondre. L’art de la manipulation n’obéit pas à une impulsion, pas plus qu’il ne relève de l’émotionnel : c’est au contraire une démarche froide, calculée et maîtrisée, qui s’appuie sur des techniques éprouvées.

     

    L’art de tirer la couverture à soi :

     

    Le manipulateur est un individu qui contraint insidieusement les autres à abonder dans son sens, se montre souvent flou ou ambigu dans ses demandes (afin de se préserver une porte de sortie), s’applique à faire transmettre les messages désagréables par une tierce personne et prend bien soin de ne pas trop se mouiller : il n'affronte pas sa victime frontalement car il est trop lâche pour cela et il ne souhaite pas laisser de preuves. Le manipulateur cherche à s’attribuer les mérites des autres et à faire porter la responsabilité de ses erreurs sur ces personnes ; il se garde bien de dire ce qu’il fait et tient souvent un discours politiquement correct, voire moral, en parfaite contradiction avec ses actes.

    Que faire face à un MPN ?

      

    Pour parvenir à ses fins, le manipulateur combine plusieurs stratégies, relativement discrètes mais tout à fait classiques :

     

    Ø Observateur et économe de son temps, il identifie d’abord les acteurs clés de l’association et, pour s’en faire des alliés, leur tient le discours qu’ils veulent entendre en les flattant. Il va jusqu’à imiter leur langage, voire leur apparence vestimentaire.

     

    Ø Dans le même temps, il met une distance avec les personnes qui ne lui semblent d’aucune utilité et il se constitue une cour composée de pions serviles qu'il déplace à sa guise et pour lesquels il n'a aucune considération.

      

    Ø Tout son art consiste à se faire repérer par les dirigeants (tout en se gardant bien de leur faire de l’ombre), à être perçu comme un soutien, sans apparaître comme une menace directe.

     

    Ø  Bref, quand un dirigeant est accompagné d’une sorte de clone, qui pratique le même sport et se rend dans les mêmes lieux que lui, méfiance !

     

    Le manipulateur n’apparait donc pas comme un ambitieux avide de pouvoir. Il se cache sous des airs de faux gentil ou de faux modeste. Il s’attache à faire parler les autres, c’est un bon moyen pour engranger de l’information et donner aux adhérents le sentiment qu’ils sont reconnus et aimés. Cette attitude de réserve lui permet aussi de repérer ses adversaires.

     

    Diviser pour régner :

     

    En coulisses, en revanche, le manipulateur s’affaire et tisse sa toile.

    Puis un jour tout bascule, face à une difficulté, son vrai visage apparaît : la période « lune de miel » fait place au harcèlement du(es) dirigeant(s) dont il veut s’approprier le pouvoir et il devient froid, moqueur, humiliant, rabaissant et provocateur.

      

    Son mode opératoire ? Diviser les autres pour mieux affermir son pouvoir personnel :

     ü Il harcèle, calomnie et diffame ses victimes par des paroles ou des écrits,

     ü Il copie ses victimes car il les admire autant qu’il les déteste,

     ü Il les isole en les plaçant dans l’impossibilité de fournir des réponses appropriées, en semant le doute dans leur entourage et en s’arrangeant pour provoquer des conflits,

     ü Il mise sur l’ignorance des autres et fait croire en sa supériorité : en étant « parfait » avec tout le monde sauf avec ses victimes, ainsi quand elles demanderont de l’aide personne ne les croira,

     ü Il sème la zizanie et crée la suspicion,

     ü Il fait passer ses messages par autrui,

     ü Il se place en victime pour qu’on le plaigne et le croit (paranoïa),

     ü Il produit un sentiment de malaise ou de non-liberté,

     ü Il est obsédé par l’image sociale,

     ü Il rabaisse l’autre pour se valoriser et se transforme en sauveur : le pervers narcissique adore se faire passer pour un gardien de l’ordre et de la morale. 

      

    Quelle issue ?

     

    A cause de son histoire personnelle (pas de reconnaissance ou de considération de la part de ses parents, par exemple), le pervers n’a souvent pas pu se réaliser, ce qui explique pourquoi il y a chez lui une agressivité anxieuse, une convoitise, une irritation haineuse qui le rend jaloux du bonheur des autres. 

    Pour s’accepter, le pervers narcissique doit triompher de l’autre et le détruire, jouissant ainsi de sa souffrance, il envie la réussite des autres, qui le met face à son propre sentiment d’échec sans cesse refoulé car il n’est pas content de ce qu’il est et il ne s'aime pas ! 

    Le pervers narcissique ne reconnaitra jamais qu’il a un problème : aucune thérapie n’aura de prise sur lui, c’est une personnalité hautement toxique, ses paroles sont un poison administré à petites doses. 

    La seule échappatoire est de couper court à toute relation, il n’y a pas d’autre alternative pour « sauver sa peau » : souvent son entourage proche ou ses victimes somatisent et développent des pathologies liées au stress  comme des troubles digestifs, des maladies de peau ... voire des maladies plus graves : un cancer ou une dépression pouvant mener jusqu'à la destruction ultime : le suicide.

     Que faire face à un MPN ?

     

    Ce sera un long chemin car le pervers ne lâche pas sa victime facilement : il continuera son travail de « torpillage » en faisant régulièrement parler de lui. Il est incapable d’abandonner sans réagir, c’est une question de fierté. Pour lui vous rentrez en guerre et tous les moyens, même illégaux, sont bons pour la mener. Il se posera en victime abandonnée afin de se donner le beau rôle ce qui lui permettra de séduire une autre structure consolatrice dans laquelle il remettra le même processus en place.

      

     

    Sources : capital.fr / Marie-France Hirigoyen / Dessins de Philippe Geluck (Le Chat), Iznogoud de René Goscinny

     


  •  

    La loi du 1er Juillet 1901 et la liberté d’association :

     

    Le 1er juillet 1901, Pierre WALDECK-ROUSSEAU fait adopter, au terme d’une longue bataille parlementaire, la loi "relative au contrat d’association", d’une portée considérable et qui garantit une des grandes libertés républicaines. Ainsi, tout citoyen dispose du droit de s’associer, sans autorisation préalable.

     

    La loi "1901" fonde le droit d’association sur des bases entièrement nouvelles. Elle préserve la liberté et les droits des individus tout en permettant leur action collective. Elle met fin au régime restrictif et d’interdiction préventive de la loi "Le chapelier", de l’article du code pénal, de la loi de 1854. Elle ne restaure rien du droit corporatif d’antan et fonde le droit d’association sur les principes issus de la révolution de 1789 : primauté de l’individu, de ses droits et de sa liberté, liberté d’adhérer ou de sortir d’une association, limitation de l’objet de l’association à un objet défini, égalité des membres d’une association, administration de l’association par libre délibération de ses membres.

     

    La loi du 1er juillet 1901 et le décret du 16 août de la même année constituent les deux textes fondamentaux sur lesquels repose le fonctionnement des associations. 

     

    L’article 1er de la loi du 1er juillet 1901, définit ce qu’est l’association :

     

    " L’association est la convention par laquelle deux ou plusieurs personnes mettent en commun, d’une façon permanente, leurs connaissances ou leur activité dans un but autre que de partager des bénéfices...".

     

    (Source : http://www.associations.gouv.fr)