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Par ca4minai2re le 13 Octobre 2016 à 19:14
Il est 9H30 quand nous traversons le village désert de Raucoules, il faut dire qu'un petit vent frais n'encourage pas à sortir. Une bonne odeur de fumée de bois emplit les rues.
Nous cheminons à travers des bois couverts de brume jusqu'à la Dunières où une table inattendue nous permet de pique-niquer confortablement.
Après notre repas, nous remontons sur le plateau en direction de Raucoules d'où nous pouvons découvrir le château de Figon malheureusement fermé au plublic et admirer l'église de Lapte dont le clocher est le plus haut de la Haute-Loire.
Enfin nous revenons à notre point de départ sous un soleil timide.
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Par ca4minai2re le 31 Mars 2016 à 23:01
Samedi : de Vals-les-Bains à Antraigues-sur-Volane par la rive gauche
Dimanche : d'Antraigues à Vals par la rive droite
Il ne faut pas croire que nous avons longé la Volane ! Non, sous un beau ciel bleu, après 600 m de « plat », nous voici partis pour crapahuter sur les sentiers ardéchois au milieu des châtaigniers, des buis, des romarins... en direction du col de Montagnac.
Chacun monte à son rythme. Les « pros » équipés d'une belle « montre » nous disent que le dénivelé était de 250 m. Ça rassure celles qui ont mis quelques minutes de plus que les autres pour arriver ! La vue est belle sur toute la vallée qui mène à Vals. Une autre petite grimpette permet de changer de versant, côté Saint-Andéol-de-Vals, d'apercevoir aussi au loin des sommets enneigés…,
De trouver un super coin de pique-nique sous les châtaigniers et, pour certains, de s'asseoir sur les bogues, n'est-ce pas Dominique ?
Après le passage dans des hameaux avec de belles bâtisses,
Superbe descente sur Antraigues bien caillouteuse.
Daniel après avoir aidé d'autres à passer une zone humide un peu glissante, relâche son attention et c'est lui qui glisse , se rattrape avec la main pour ne pas mouiller son postérieur. Ce que vous ne savez pas, c'est que René en a fait autant mais que personne ne l'a vu !
A Antraigues, nous nous prélassons au soleil, au bord de la fontaine de la place et avons une petite pensée pour Jean Ferrat et Jean Saussac.... pendant que nos gentils chauffeurs font la navette pour nous récupérer.
Départ pour Vogüé au domaine Lou Capitelle pour manger et passer la nuit, avec vue sur les falaises. Séance piscine pour ceux qui aiment, séance repos pour d'autres, et séance marche à pied pour 3 autres qui visitent Vogüe, village tout en pierres situé de l'autre côté de l'Ardèche.
On se retrouve tous à 19h30 pour l'apéro castagnette (vin blanc-chataîgne) et apprendre que le site est géré par une association qui cherche à maintenir des emplois pour les habitants du village avec 25 permanents et 40 équivalents temps plein! Nous sommes bien chouchoutés, que ce soit pour le repas du soir, le petit déjeuner ou le pique-nique que nous emportons le lendemain.
En soirée, certains se privent de bal avec Zorro pour aller dormir et être en forme pour le lendemain. D'autres rejoignent les membres du bureau pour une réunion importante dans le petit salon. Il paraît que le seul et dernier point à l'ordre du jour a été consacré aux bienfaits d' une liqueur rapportée de La Réunion.... Mais tous sont prêts à 7h30 le lendemain !
Dimanche, Marie-Luce qui s'était inscrite seulement pour la marche du samedi, nous dépose à Antraigues mais promet de s’entraîner pour faire les deux jours au prochain week-end ! Pour les autres, qui avaient demandé à Félix la veille au soir des étirements afin de ne pas avoir de courbatures, c'est la forme! Le ciel est gris, quelques gouttes de pluie au départ d'Antraigues et rien de plus de la journée durant cette randonnée !
Mais une dure journée pour Félix! Il semble que les forestiers, les producteurs de châtaignes ou les propriétaires de maison prennent un malin plaisir à cacher, à casser ou à détourner les indications des sentiers. Il lui faut son sens de l'orientation, ses cartes, ses jambes et son savoir-faire pour trouver, comme l'a dit Nicole, la clé du chemin...
Mais la balade sera superbe : on monte, on descend, on remonte, on redescend toute la journée, parfois sur des chemins empierrés qui devaient servir pour relier les villages et transporter les marchandises.
La saison, sans feuille aux arbres, est propice pour découvrir les villages perdus dans les châtaigniers, perchés sur des pitons, un habitat dispersé mais aussi les anciens moulinages au fond des vallées, des pentes façonnées par les hommes au cours des siècles avec les murs en pierre des terrasses et les plantations de châtaigniers.
Au hasard du chemin, une clède, petite maison à la forme arrondie d'un côté, jadis utilisée pour faire sécher les châtaignes déposées bien au-dessus d'un feu. Rencontre aussi avec un baudet du Poitou !
Le volcan d'Aizac, le Fraysse, la Farge... Asperjoc et Thieure. La zone d'Asperjoc a perdu 40 hommes pour la guerre de 14-18 !
Grande variété des étages de végétation : forêts de châtaigniers ( certaines bien entretenues, d'autres qui ont dû brûler il y a quelques années), forêts de pins sylvestres, de cèdres et d'épicéas, taillis de buis, prairies mais aussi camélias et magnolias en fleurs, ficaires (fleurs jaunes), nombril de vénus, monnaie du pape, trèfle à taches marrons.
Ficaire
Traces de sanglier, chenilles processionnaires, chevreuil aperçu par les randonneurs de tête... Mais n'oublions pas que nous sommes dans une région volcanique avec de belles orgues que l'on voit particulièrement dans la Volane.
Pour terminer ce week-end , nous nous retrouvons pour le pot de l'amitié à l'Auberge Rouge de Peyrebeille ! Ouf ! Nous rentrons tous sains et saufs, ça aurait été dommage que le charmant serveur de l'auberge nous joue un mauvais tour !
Merci à Félix et Françoise, merci à tous, on est prêts à repartir pour un autre week-end !
Nicole, Josette, René et Colette
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Par ca4minai2re le 6 Octobre 2015 à 20:22
Après un café offert par Dominique et Bernard, nous quittons le parking de Peyrard en direction du Monastier-sur-Gazeille et ses Monastérois.
Malgré les fortes pluies de la veille, les brumes matinales laissent entrevoir une belle journée.
Cette ligne, dont certains ont dit qu'elle serait « unique en Europe », rassemblait une quantité rare d'ouvrages d'art : 12 viaducs et 35 tunnels pour 89 kilomètres.
Suite à de nombreuses vicissitudes (guerre de 1914-1918), cette ligne ne sera jamais achevée ni mise en service.
Le déclassement en 1941 de la portion Le Puy - Le Monastier - Vachères, pourtant terminée, fut un crève-cœur pour tous ceux qui y avaient cru.
L’association organisatrice de cette marche, « La Transcévenole », créée en 1987, a pour objectifs la sauvegarde et la promotion du tracé et de ses ouvrages d’art.
Sur notre chemin, nous rencontrons des moutons noirs du Velay.
Cette race originaire du plateau volcanique du Velay dont on connaît mal les
origines exactes est implantée depuis très longtemps en Auvergne.
Après avoir failli disparaître au début du 20ème siècle, les effectifs sont
de nouveau en augmentation.
Nous arrivons trop tôt pour tester le saut à l'élastique depuis le viaduc de
La Recoumène, nous laissons les sensations fortes à d'autres ... Mais nous y
réfléchissons pour une prochaine fois.
Il est 14H45, nous avons parcouru 21Km et nous prenons le car qui nous ramène à Peyrard.
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Par ca4minai2re le 23 Septembre 2015 à 19:34
Dimanche nous nous retrouvons 5 sur le parking de Cessieux pour cette journée de reprise.
Nous trouvons deux bancs abrités d’une haie pour notre pique-nique.
Malgré une brume légère, du haut de la tour de Chambles le panorama est superbe.
Fatigués mais heureux d'avoir parcouru ce bien beau circuit que nous, nous connaissons par cœur mais que nous avons tant de plaisir à faire découvrir.
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Par ca4minai2re le 24 Juin 2015 à 00:01
C’est sous un soleil radieux que nous débarquons à Lavoûte-sur-Loire.
A la sortie du village, nous passons devant les ruines d’un vieux pont médiéval qui permettait autrefois de traverser la Loire, aujourd'hui dominé par un viaduc de la SNCF.
Tout juste échauffés, notre sentier grimpe dans une forêt au couvert végétal épais qui nous protège des rayons ardents du soleil.
Dans la plaine, la brume matinale s’élève.
Tel un mur, que l’on croirait fait de la main de l’homme nous trouvons un dyke avec des prismes horizontaux de sections polygonales.
Plus loin, une « chibotte » trône au milieu d’un champ. Aux 18ème et 19ème siècles, elles servaient de remise pour les outils et d’abri temporaire aux agriculteurs qui venaient travailler leurs vignes.
Papillon : Le Soufré
La cardère qui est aussi appelée :
Cabaret des oiseaux, Cardère à foulon, Bonnetier sauvage ou Chardon à bonnetier.
Comme un phare dressé sur un neck, le château de Polignac domine le plateau.
Les bâtisseurs de l’église de Polignac ont fait la part belle aux pierres de taille en palagonite.
C’est tellement affectueux ces p’tites bêtes !!!
Après tant d’émotion, rien de tel qu’une pause à une source aussi rafraîchissante que pétillante.
Une visite à la Pinatelle du Zouave s’impose.
Jadis, les nombreux fours à pain avaient besoin de petit bois et cette forêt
était un des lieux qui les fournissaient en fagots. Les arbres étaient taillés de façon bien particulière afin de donner le maximum de petites branches à faible hauteur. Les tailles répétées ont ainsi contraint les arbres à pousser dans tous les sens, en prenant des formes surprenantes. Cette pratique visant à alimenter les boulangers en combustible est à l’origine du nom de pins de boulange donné à ces boisements originaux.
Saint Joseph nous accueille au Domaine de Chadenac.
Après un copieux dîner, une nuit réparatrice et un bon petit déjeuner, nous reprenons notre périple.
A travers les brumes matinales, nous apercevons la statue de Notre-Dame de France perchée sur le Rocher Corneille.
Nous traversons le hameau de Ceyssac, son église et son château ruiné.
Nous arrivons à Espaly-Saint-Marcel où nous entamons notre visite du patrimoine ponot par la grotte-chapelle du sanctuaire et la statue monumentale de Saint-Joseph.
De ce point, nous avons un superbe panorama sur la ville du Puy.
Après un pique-nique dans le Parc Henri Vinay, nous continuons notre balade à travers les rues et les monuments du Puy.
Nous escaladons le Rocher d’Aiguilhe pour visiter la chapelle dédiée à Saint-Michel. C’est au Xème siècle que cette construction a été édifiée par le doyen du chapitre du Puy-en-Velay, Truannus, au sommet d’un piton volcanique (neck) de 82 mètres.
Nous terminons notre visite par Notre-Dame de France et la Cathédrale Notre-Dame-du-Puy-en-Velay construite sur le mont Anis.
Avant de reprendre notre train, nous nous retrouvons autour du verre de l’amitié pour fêter l’anniversaire de Christian, contents d'avoir passé un agréable week-end et impatients de la prochaine étape.
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