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Ces quelques journées printanières ont donné des fourmis dans les jambes à nos adhérents. Nous nous retrouvons quatorze au rendez-vous de Saint-Romain-Lachalm, d’où nos deux nouvelles animatrices nous guident à travers une campagne vallonnée. Nous longeons des serres de framboisiers et myrtilles dont les bourgeons commencent tout juste à éclater.
Nous traversons la Semène au Moulin Blanc où nous cherchons à apercevoir dans son onde claire quelques truites Fario.
Jusque-là nous n’avions que descendu… Et bien, c’est là que les choses deviennent sérieuses, et que nous réajustons nos tenues avant de commencer notre montée.
Nous nous retrouvons au charmant lieudit de Faridouay qui malheureusement est traversé par la D23 que nous devons franchir pour poursuivre notre parcours.
Là, un sentier suit le cours de la Semène et nous pouvons voir les vestiges d’un bief qui autrefois devait alimenter le moulin de Faridouay.
Nous retraversons la rivière au Pont de Malzaure et nous grimpons à l’abri d’un petit chemin creux, jusqu’au hameau de Les Chaizes, de là le panorama est à perte de vue.
Au lieu-dit La Villette il est déjà midi et certains ont des crampes….d’estomac, d’un commun accord nous tombons les sacs et nous régalons d’un frugal pique-nique.
Après cette pause réparatrice, nous reprenons notre circuit dans le Bois des Cartaires où, à une croisée des chemins en pleine forêt, nous trouvons un oratoire édifié au XXe siècle et dédié à Notre Dame des Cartaires.
Notre chemin nous conduit au hameau de Peybert, puis Marlhette d’où nous voyons au loin le village de Marlhes surmonté du clocher majestueux de son église, de style Néo-gothique, construite au XIXe siècle et parfois appelée « Cathédrale des Plateaux ».
16 Heures sonnent au clocher de Saint-Romain-Lachalm quand nous regagnons nos voitures.
Nous avons parcouru 18Km pour 450m de dénivelé.
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Nous nous retrouvons à 6 au départ de la randonnée devant l’église de Margerie-Chantagret.
Ce circuit va nous permettre de découvrir un paysage hérissé de sucs volcaniques ainsi que le petit patrimoine : bachats, pigeonniers, lavoirs et croix.
Nous allons emprunter quelques tronçons de la voie Bolène, voie romaine qui reliait Lyon (Lugdunum) à Bordeaux (Burdigala) il y a 2000 ans et qui deviendra au Moyen Age, le Chemin de pèlerinage pour Saint-Jacques de Compostelle.
Le nom de ce chemin, Bolène, est sûrement d’origine médiévale. Trois origines sont possibles : la première serait celle de la voie des bornes militaires (placées tous les milles romains), la deuxième serait celle de la voie des bœufs (permettant le passage des attelages) et la troisième nous amène au mot bol signifiant hauteur ou voie de hauteur.
Notre chemin nous fait passer par le Moulin de Got où nous pique-niquons réchauffés par le soleil printanier. Ce moulin est cité dans les archives au début du 19ème siècle, il a fonctionné jusqu’en 1960.
Puis nous montons au mont Marcoux, suc volcanique qui culmine à une altitude 700m et qui nous offre une vue panoramique sur la plaine et les monts du Forez.
En 1868, une madone est édifiée à son sommet.
Avant de revenir à notre point de départ, nous escaladons le suc de Montsupt.
De la table d’orientation, nous pouvons apercevoir le Mont Claret défiguré par une carrière de basalte et où se trouvent les ruines d’un temple romain.
Nous avons parcouru 23 km pour 600m de dénivelé.
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